有关花的法语诗句名句

Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,

Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

明日,破晓,村野发白

我将出发,你瞧,我知道你在等我

越过森林,越过山垣

我怎能更为长久的远你而去

我行走的时,只关注我的想念

不见外界光影,不闻尘世烦嚣

独自,悄然,佝偻脊背,双手交织

悲痛,白日于我将如同黑夜

我再看不见夜幕降临

也不见往哈弗港远去的风帆

而当我到达,在你的墓穴

我将带给你冬青一束并着欧石楠花

雨果钟爱的小女儿Leopoldine婚后不久溺水而亡,四年后,雨果在悲痛和思念之时写下了这首demain des l'aube(明日破晓)

Le Martinet

[法]勒内夏尔著 Par René Char(1907-1988)

徐知免 译 Traduit par Xu Zhimian

Martinet aux ailes trop larges qui vire et crie sa joie autour de la maison. Tel est le coeur.

Il dessèche le tonnerre. Il sème dans le cièle serrein. S'il touche au sol, il se déchire.

Sa repartie est l'hirondelle. Il déteste la familière. Que vaut dentelle de la tour?

Sa pause est creux le plus sombre. Nul n'est plus à l'étroit que lui.

L'été de la longue clarté, il filera dans les ténèbres, par les persiennes de minut.

Il n'est pas d'yeux pour le tenir. Il crie, c'est toute sa présence. Un mince fusil va l'abattre. Tel est le coeur.

雨 燕

雨燕,翅膀过于宽阔,绕着房屋欢歌盘旋。心情也一样。

它使雷电枯竭,它在晴空播种。它若触着地面,便会粉身碎骨。

家燕是它的反衬。它厌恶亲昵。高塔的花边值什么?

它在最阴沉缝隙间安身。它的巢比谁的都狭小。

白昼悠长的夏季,它将穿过子夜的百叶窗,在黑暗中飞行。

没有眼睛能捕捉它。它的鸣叫便是它全部的显现。一支长枪将把他击落。心也一样。

卡门的插曲

L’amour est un oiseau rebelle

Que nul ne peut apprivoiser,

Et c’est bien en vain qu’on l’appelle,

S’il lui convient de refuser.

Rien n’y fait, menace ou prière,

L’un parle bien, l’autre se tait;

Et c’est l’autre que je préfère:

Il n’a rien dit, mais il me pla?t.

L’amour est enfant de bohème,

Il n’a jamais connu de loi:

Si tu ne m’aimes pas, je t’aime;

Si je t’aime, prends garde à toi!

L’oiseau que tu croyais surprendre

Battit de l’aile et s’envola ?

L’amour est loin, tu peux l’attendre;

Tu ne l’attends plus, il est là!

Tout autour de toi vite, vite,

Il vient, s’en va, puis il revient ?

Tu crois le tenir, il t’évite,

Tu crois l’éviter, il te tient.

L’amour est enfant bohème,

Il n’a jamais connu de loi,

Si tu ne m’aimes pas, je t’aime;

Si je t’aime, prends garde à toi!